-Papa c'est quoi un homme ?
-C'est quelqu'un qui fait tout pour prendre soin de sa famille
-Ah alors quand je serais grand, je serais un homme comme maman
Bonne fête à toutes les mamans
Après Hidalgo et Macron, la Marne, Yonne et l’Oise font également confiance en la propreté de la seine et s’y jetteront le 23 juin.
Avec un « news flow » macro toujours aussi peu lisible et contradictoire (inflation supérieure aux attentes au UK, des minutes de la dernière réunion de la banque centrale US prudentes, et des PMI zone euro dispersés) le marché se cherche clairement une tendance. La semaine a encore été difficile sur les marchés obligataires. La hausse des taux n’a toutefois pas entamé l’appétit pour le risque et les actions ne consolident que « légèrement » sans parvenir à impacter les volatilités (la volatilité action a touché son plus bas depuis 2019 cette semaine). Les entreprises du secteur de la tech surperforment très fortement grâce aux résultats stratosphériques de Nvidia et les semi-conducteurs… tandis que les banques régionales US et les small caps sont à la peine. L’appétit pour les émissions obligataire reste très fort et maintient les spreads de crédit stables sur tous les types de risques. Le risque Chine est de retour, entraînant une forte correction des matières premières. La semaine prochaine, tous les regards seront rivés vers les chiffres d’inflation et du chômage en zone euro. Du côté des Etats-Unis, nous aurons la deuxième estimation du PIB du T1, ainsi que l’inflation (PCE) d’avril
"Une fois que t'es dedans elle est bonne" un ragondin
Le dollar s’est redressé au cours de la semaine grâce aux minutes de la dernière réunion de banque centrale et la nette amélioration des indices PMIs en mai. Face à un dollar plus fort, l’EUR a toutefois fait preuve d’une certaine résilience, grâce également à de bons chiffres macro-économiques (PMI). Sur la parité EUR/USD la volatilité implicite à 3 mois est même revenue sur des plus bas historiques. La livre sterling a été soutenue par le rebond de l’inflation britannique en avril et des indices PMI du mois de mai étaient bien meilleurs que prévu. De ce fait, la devise a bénéficié de la réduction des anticipations de baisse des taux de la Bank of England alors que l’annonce d’élections au RU n’a eu que peu d’impact ! Le yen est lui reparti à la baisse avec un différentiel de taux toujours en sa défaveur suite à la hausse des taux longs américains (même si les taux longs japonais sont repartis légèrement à la hausse également). Le Yuan chinois a aussi corrigé avec un dollar plus fort. Enfin les devises émergentes ont été également pénalisées par le rebond du dollar et la chute des matières premières, en particulier les métaux !
Ça y est c'est parti pour Roland-Garros, rappelons que la dernière victoire française remonte à Marie Myriam !
Une certaine tension sur les taux cette semaine des deux côtés de l’atlantique qui a été déclenché par une inflation domestique bien supérieure aux attentes au UK , et de bons chiffres économiques (PMI) aux Etats-Unis et en Zone euro. Les investisseurs ont donc révisé leurs anticipations de baisse des taux pour cette année :34 pb de baisses pour la Fed et 59 pb pour la BCE. Coté Europe, l'idée d'une deuxième baisse en juillet devient de moins en moins probable. Le rendement du Bund 10 ans était en hausse de 7 pb sur la semaine s’approchant de nouveau de la barre des 2,60% et les courbes se sont aplaties sur la semaine en Europe. Les spreads souverains sont restés inchangés, grâce à un l’appétit pour le risque intact un attrait fort pour les émissions primaires et la bonne tenue du marché du crédit. Le spread Italie-Allemagne 10 ans traite toujours autour de 130 pb.
Bonne semaine à tous